Les années 90, l’âge d’or du DTM
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Les années 90, l’âge d’or du DTM

DTM pour Deutsche Tourenwagen Masters. C’est LE championnat ultime du début des années 90 de voitures de super tourisme. Ce championnat a acquis une notoriété internationale grâce aux voitures qui y participent. Et il faut dire qu’il y a du beau monde. Mercedes- Benz, Audi, BMW, Alfa Romeo… tous y voient une occasion de régler leurs comptes sur la piste à travers des joutes spectaculaires qui sentent bon la performance.

Une ouverture à l’international bienvenue

En 1995 apparait l’ITC (International touring championship). Une itération du DTM allemand, mais qui s’étend aux autres constructeurs phares du moment. Ainsi, Ford, Volvo, Opel et Alfa Romeo viennent grossir les rangs des participants. Mais pour beaucoup, le DTM c’est l’affrontement dantesque et sans pitié qui opposa BMW et Mercedes. Le DTM, c’est le championnat le plus technique et le plus retors après la F1 bien évidemment. D’ailleurs de nombreux pilotes de F1 sont venus tester leurs sciences du pilotage sur certaines épreuves DTM. À découvrir en détail sur le site Guide Auto.

Revenons-en à ce qui nous intéresse vraiment : les voitures. Les modèles phares qui évoluent en DTM sont issus de l’imagination des trois plus grands constructeurs allemands de l’époque, à savoir : Mercedes, BMW et Audi. La plus emblématique d’entre elles ? La Mercedes 190 E 2.3 16 Cosworth. Véritable OVNI motorisé, Mercedes terrorisa ses concurrents avec un châssis de vaisseau spatial aussi précis qu’un chirurgien et un moteur de fou. Bref, il aura fallu attendre l’E30 de BMW pour voir une rivalité poindre son nez ! Et quelle rivalité ! L’E30 rivalisait en tout avec la Mercedes, plus petite et plus légère, elle est également plus véloce.

Quand Audi met tout le monde d’accord

Mais voilà, un 3e constructeur s’apprête à rejoindre cette bande de joyeux lurons : Audi et sa technologie Quattro s’apprêtent à tout bousculer. Devinez comment ? Avec l’Audi 100, une voiture équipée d’un V8 de 3.6 litres de cylindrée. Une voiture qui exploite parfaitement les règlements du DTM et qui met des mandales à tout va à BM et Merco et leurs petits 4 cylindres.

En réponse, Mercedes dégaine un chef-d’œuvre mécanique : la 190 E 2.5 16 Evo II.

C’est en 1991 que Mercedes lança sa bête de 990kg. Une autre voiture marquera cette ère du DTM : l’Alfa Romeo 155 Touring Car. C’est en 1993 que la marque italienne se joint à la joyeuse troupe des mordus de la pédale de droite. Sous le capot ? Un V6 de 483 ch qui chante allégrement bien au-dessus des 11.000 tours / minutes ! Bref de quoi vivre un championnat intense. Qu’est-ce qui pouvait ternir ce joli tableau ? L’arrivée de l’ITC tout simplement…

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