À l’approche du départ à la retraite, les salariés redoutent notamment les pertes relatives à la mutuelle de santé. Les besoins en soins médicaux sont plus nombreux au fur et à mesure que l’âge avance. Cela implique la souscription d’une complémentaire santé qui doit être plus performante et plus adaptée à la situation. Les contrats d’entreprise ne correspondent pas à ces besoins.
Un contrat plus cher pour le retraité
Durant leur vie professionnelle, l’adhésion à une mutuelle santé des salariés est à la charge de leur employeur. Toutes entreprises sont soumises à cette obligation légale à partir du 1er janvier 2016. Au départ à la retraite, un employé peut encore continuer à bénéficier de cette mutuelle s’il le souhaite, mais à titre individuel. L’assureur doit par contre être informé au plus tard 6 mois après le départ à la retraite. L’édito du Sénior incite les personnes souhaitant jouir de cette prérogative de bien réfléchir sur son intérêt avant de prendre une décision. En effet, la situation est plus difficile du côté financier. Durant sa vie active, au moins la moitié des cotisations est à la charge de l’employeur. De ce fait, cette part prise en charge par l’entreprise est annulée lorsque le contrat devient individuel. Par conséquent, le coût du contrat sera très onéreux pour le retraité qui doit payer les cotisations en totalité.
Incompatibilité des garanties et des besoins
Les garanties offertes par les mutuelles d’entreprise doivent également être étudiées. En général, elles ne sont pas conformes aux besoins des retraités. Elles sont, en effet, identiques pour tous les collaborateurs sans possibilité de personnalisation. Elles sont également inadaptées aux situations de ces séniors. Généralement, elles concernent l’orthodontie pour les jeunes moins de 16 ans, la maternité ou la contraception par exemple. Ces prestations ne touchent plus les retraités, car avec l’âge, leurs besoins changent. Leur santé est plus fragile.
